Art Moderne : Un vent de modernité dans votre intérieur
La période de l’Art Moderne se divise en multitude de courants et mouvements, voici notre guide des principaux pour apporter une touche arty à votre déco.
#art et antiquités
Son nom fait écho à la période qui connaît alors une grande modernité avec l’industrialisation et les révolutions techniques. Il reflète aussi les nouveaux modes de pensée et de création qui bouleversent les codes de l’art. En effet, la période de l’Art Moderne se divise en une multitude de courants picturaux et sculpturaux différents dont la caractéristique commune est d’être en rupture avec les canons de l’Art Classique de la période précédente. On observe ainsi une tendance à s’éloigner de la narration et de la figuration pour tendre vers une nouvelle manière d’envisager la représentation en allant jusqu’à l’abstraction. C’est également l’apparition d’une nouvelle forme d’art, la photographie et le développement de la critique d’art par les écrivains et le temps des manifestes.
Face à ces nombreux mouvements, difficile de s’y retrouver lorsque l’on recherche une œuvre pour apporter une touche arty aux murs de son intérieur. Qu’il s’agisse d’anciennes affiches d’exposition, de lithographies ou même de toiles signées, voici notre guide pour s’y retrouver parmi tous les noms d’artistes et leurs touches picturales en fonction de ses goûts.
Pour apporter une touche de lumière et de sérénité, on se tourne vers les impressionnistes (Monet, Turner, Renoir ou encore Degas) et leurs tableaux aux couleurs pastel, leurs paysages urbains autant que ruraux aux formes inachevées par un renoncement du dessin trop net. On contemple une poésie picturale donnée à travers un début d’abstraction apporté en douceur.
Claude MONET, Gondole à Venise, affiche d'art, Madrid, 1986 / Edgar DEGAS, La danseuse et le noeud, Lithographie, 1943
Pour apporter de la couleur avec des motifs abstraits, deux courants seront idéals :
l’abstraction picturale, représentée par des artistes comme Kandinsky, Mondrian ou Pichette qui refusent dans leurs œuvres toute fonction représentative. La nature est abolie et les choses du monde ne sont plus représentées pour laisser place à l’usage de motifs géométriques mis en relation avec des teintes vives et du blanc.
l’expressionnisme abstrait, avec en tête de file Pollock. On retrouve à nouveau l’usage de couleurs vives mais cette fois avec un intérêt pour les couleurs primaires, le noir et blanc, appliqué en applat sur la toile. On recherche la brutalité du dessin et des formes à travers des performances comme l’ ”Action painting”.
James Pichette, Litographie, XXe siècle
Pour habiller son mur d’une œuvre déco mais laissant place à la réflexion, on regarde du côté :
de l’Expressionnisme, un courant prônant la valeur de l'œuvre en fonction de son intensité expressive où se traduisent de véritables névroses colorées. Les artistes comme Munch, Van Gogh ou même Gauguin accordent de manière violente les couleurs, avec une prédominance du rouge, pour exprimer la primauté de l’homme et de ses pulsions.
du Surréalisme se refusant de manière radicale à une composition rationnelle. Les artistes tels que Miro, Dali ou Magritte, expriment cette fois l’activité de l’esprit en quête du merveilleux. Ils représentent l’espace du rêve dans une fusion du réel et de l’imaginaire.
MIRO Joan, Lithographie Originale sur velin signée, art abstrait surréaliste, 1970 / DALI, Allégorie de la soie, lithographie, 1986
Pour des couleurs qui réveillent avec une pointe de figuration, on recherche :
Du Fauvisme avec ses œuvres allégrement colorées où la représentation du monde est simplifiée par notamment l’absence de profondeur. Matisse, Derain ou bien Vlaminck font prédominer les plages de couleurs pures, pouvant parfois être violentes mais intensément lumineuses. Henri Matisse, Lithographie, 1948
Du Cubisme, personnifié par les très connus Picasso et Braque. Les artistes de ce mouvement ont la volonté de créer un fragment d’univers au lieu de le restituer tout entier en présentant un même motif sous tous ses angles sans souci de vraisemblance.
PICASSO Pablo, Arlequins, Affiche d'art, Galerie Felix Vercel, Paris, 1972 / BRAQUE Georges, La Liberté des mers III, Lithographie,1959
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